2fast4U Pilote
Date d'inscription : 16/09/2012
| Sujet: Re: ma 1ère au Ring en Xsara VTS Mar 18 Sep 2012 - 21:56 | |
| Suite de la présentation Le pote avec qui j'ai fait la sortie au ring a pondu un CR que je trouve terrible, donc j'en profite pour vous le mettre : - FerrariDevil a écrit:
- Aller, c’est parti pour mon compte rendu du week end (et oui, 2 semaines après…)
Le vendredi en fin d’après midi, dernières vérifs sur la VTS, récapitulatif des affaires à prendre, on mange un bout ensemble le soir, accompagnés de ma fiancée et ma belle-famille. Fin de soirée vers 23h, on convient d’une heure de départ aux alentours de 7h-7h30. Le rendez vous est pris.
Samedi matin, lever à 5h30-6h, histoire de se préparer et finir de rassembler 2 ou 3 affaires tranquillement. 2fast4U arrive vers 7h20, on charge mes affaires, on complète le plein d’essence, et c’est parti, départ de la région Lyonnaise.
A43, puis rocade est. Arrivés à la jonction des autoroutes de Genève et Paris, au nord-est de Lyon, surprise ! L’accès à celle de Paris est fermé, et on voit des gyrophares, avec plusieurs véhicules d’intervention de l’autoroute… Sachant que le seul moyen d’y accéder consiste à passer par un pont, ca commence bien !
On prend donc la direction Genève, nous rejoignons la première sortie et nous reprenons l’autoroute dans l’autre sens. La voie d’accès de ce côté-ci vient tout juste d’être libérée par la société d’autoroute qui est encore entrain de remballer les cônes. Nous passons alors à côté d’un semi-remorque complètement calciné, quelques jets d’eau arrosant encore la carcasse fumante…
On quitte la région et les endroits connus, direction Nurbürg, course de VLN et NS !
« Ca y est, cette fois c’est parti !»
Combien de fois on s’est répété ça pendant le voyage, tellement le fait de rejoindre enfin ce lieu mythique, chargé de toute son histoire, nous paraissait invraisemblable quelques jours auparavant. On en aurait presque eu de l’appréhension…
Villefranche-sur-Saône, Mâcon, Chalon-sur-Saône, Dijon,… La route défile, et nous traversons quelques zones insolites : « Zone verte, vitesse limitée à 110km/h, projet expérimental de préservation de l’environnement », ainsi que d’autres zones avec des petites boites métalliques en bord de route « Pour votre sécurité, contrôles radar automatiques »… Pays de fous…
Toul, Nancy, Pont-à-Mousson, Metz, Thionville… Ah non, Thionville pas tout de suite, car il faut déjà refaire le plein. Notre ami TomTom nous indique la présence d’une station service à Guénange. Sortie de l’autoroute, direction Intermarché, on donne à boire à la machine et aux bestiaux qui la commandent, on se délasse un peu les jambes, et on repart.
Thionville donc, puis Luxembourg. Cette fois on n’est plus chez nous !
Non loin de la frontière Allemande, on s’arrête sur une aire de repos, car il commence à faire faim, et depuis 7h du mat’ on a quelque peu épuisé nos réserves d’énergie. Quand je dis aire de repos, ce n’est qu’au sens figuré, car la station Shell qui y trône ressemble plus à un péage d’autoroute qu’à celles que l’on peut trouver par chez nous. Et forcément, la quantité de voitures présentes est directement proportionnelle au nombre de pompes, et les bouchons qui vont avec. On trouve finalement une place, vers un banc, tranquille. On casse la croûte, on s’imagine déjà là bas, on papote (des vraies gonzesses…), on émet toutes sortes de théories fumeuses sur tout et rien, on en grille une, et on repart.
Allemagne ! On touche presque au but !
Tiens c’est vrai, il y a des portions sur lesquelles la vitesse n’est pas limitée ! Faisons donc un test ! Non pas que l’Allemagne doit être le « défouloir des apprentis païlotes en mal de vitesse », dixit Moto-Journal, mais on est tellement brimé de ce côté-là en France qu’il serait dommage de ne pas en profiter pour voir ce que cette chariote a dans le ventre.
Après un résultat plus que satisfaisant, nous revenons à des vitesses plus « raisonnables », surtout que les portions en travaux se font fréquentes. Mais quand même, on ne peut s’empêcher de se dire qu’en France les voies sont plus larges, que les dégagements sont plus importants, et que le bitume est un vrai billard par rapport aux autobahn, c’est d’autant plus incompréhensible qu’en France on doive rouler à 90 sur certaines portions, et de toute façon à 130 maxi. Mais le « savoir rouler » des Allemands est décidemment un cran au dessus des Français, on à pu s’en apercevoir…
Wittlich, Daun, Kelberg, Müllenbach…
Tiens ! Mais que voici ? Mais oui, nous y sommes !
En effet, ça ne doit plus être très loin…
Yes ! Le Lindner !
14h30, on se gare sur le parking juste en face, et on se dirige vers l’entrée. Déjà, tout proche, on entend les moteurs rugir et les détonations sortant des pots d’échappements des bolides qui arrivent en bout de ligne droite des stands, se préparant à entrer dans l’épingle à droite. Billet en poche, on pénètre dans l’antre. Les odeurs des gaz d’échappement pénètrent nos narines : c’est le paradis, ou l’enfer, je ne sais pas…
On se met donc en quête du DTI Racing. On sait qu’ils sont au bout des stands, mais lequel ? (oui ça peut paraitre évident pour certains, mais on à un peu de mal…)
On remonte tout le paddock, tout en essayant de regarder à l’intérieur des box, au travers des vitres ou par l’entrebâillement furtif d’une porte qui s’ouvre et se referme. On est dans l’ambiance, on y est ! Pilotes, ingés, pneus, voitures, motor-homes, discussions techniques ou stratégiques animées : tout y est, et l’impression d’avoir quitté la terre aussi.
On ne trouve pas le box, mais étant donné qu’il reste encore approximativement 3h de course, donc le temps de faire une recherche plus minutieuse, on décide d’aller jusqu'à la jonction GP/NS. Enfin, on peut voir une (toute petite) partie de ces 20832m de bitume sacré.
Alors, la Mégane à-t-elle tenu jusque là ? Non pas que l’on mette en doute les perfs de l’équipe, mais la fiabilité de l’engin n’étant pas au top niveau ces derniers temps, on préfère ne pas se réjouir trop vite…
Mais finalement, elle est bel et bien présente au poste ! Ouf !
Vous m’excuserez pour la qualité des photos (bruit, flou de mouvement), mais mon Lumix FZ-18 avait un peu de mal à suivre si je ne mettais pas 400 ISO, la lumière n’étant pas au beau fixe, et le mouvement des voitures n’étant pas évident à contrebalancer pour moi…
Il y a du monde sur la piste, et pas n’importe quoi !
Tiens, le mazout des concurrents !
Et encore de la caisse de fou…
Presque !
Ouch !
Et des Clio Cup
Aller, redescendons vers le paddock, et tâchons de trouver les « frenchies » de chez Renault !
Artega ? Tiens, je ne connaissais pas !
Ooooohhhhh ! C’est bôôôôôô !
Il ya juste ce qu’il faut de place quand même… (oui je sais, penchez la tête à droite !)
Bon, ce qu’on va faire, c’est qu’on va aller dans la Tribune BMW, et on verra bien à quel endroit la Megane se ravitaille !
On continue donc la redescente du paddock, et en bout de bâtiment…
Ah ben les vlà enfin !
On est entrés dans le box correspondant, 2fast4U me confirmant qu’il lui semblait bien reconnaître Taurim de loin.
C’est donc ici que l’on à fait sa connaissance, ainsi que celle de Yotah, et également quelqu’un d’autre du team et du fofo, qui j’espère m’excusera d’avoir zappé son prénom et son pseudo…
Après avoir discuté une petite heure, on décide d’aller dans la tribune BMW, histoire de prendre un peu de hauteur ainsi que des photos.
Ah, la revoilà…
Dernier ravito
Taurim, au chiffon
Changement de pilote
Yotah, aux photos
C’est reparti !
Bon, c’est bien, mais question visu du GP, pas génial. On bouge vers la tribune Bilstein !
On commence à monter et… Waow ! Il y a du beau monde sur le parking de l’hôtel juste derrière !
Oui, une F40, rien que ça !
Arrivée en haut des escaliers : en effet, meilleure perspective ! Par contre ce qui arrive au fond n’est pas bien beau… Bof, on verra bien !
Visiblement, certains ont du mal à garder tous les éléments de leur carrosserie…
A rester dans le bon sens…
Ou encore à freiner assez tôt…
Cherchez l’intrus…
Et forcément, ce qui devait arriver arriva : la pluie. D’abord quelques gouttes, histoire de piéger un peu les prop’
Et puis le déluge
La course sera arrêtée quelques minutes plus tard, figeant les positions.
On retourne au stand ! Mais d’abord, on fait un détour par le parking, histoire de voir de plus près cette machine infernale
Et quel bestiau !
18h00. La course finie, on retrouve le team dans le paddock, affairés à ranger leur campement. Il faut un sacré paquet de merdier pour une voiture ! (et les personnes autour, bien entendu !) Taurim et Yotah nous informent que toute l’équipe va manger au Paddock, un resto dans Nurbürg. Ils nous proposent de les rejoindre vers 20h. Ca nous laisse donc le temps de passer à l’hôtel pour réceptionner la chambre.
De retour sur le parking où l’on est garés, on trouve ça (spécial Taurim):
Donc, pension Sonenwende, à 2min du circuit, très sympa, accueil chaleureux, en anglais. On décharge nos affaires, on dépose les outils dans le garage, et on se pose dans la chambre. On matte les photos et vidéos de la journée sur les PC portables, apéro bière-saucisson-chips, un coup de rafraichissement, et c’est parti pour le resto.
Toute l’équipe est réunie autour d’une grande table, et ça fait du monde ! Resto blindé, mais encore de la place pour 2. On s’installe à quelques mètres d’eux, et on commande une bière, en même temps que les plats. Un pfeffersteack pour 2fast, et un pavé de porc et oignons en sauce pour moi. Bien bon, avec les traditionnelles frites.
Une autre bière pour terminer tout ça, que l’on finira dehors, et discutant quelques minutes de la course avec Turbofioul (Franck, pilote), qui nous expliquera que la « battle » avec la Hyundai (cf vidéo quelques posts plus haut) était un « rappel » d’une autre course où ils avaient failli s’accrocher me semble-t-il, alors qu’ils ne sont pas dans la même catégorie, donc c’était pour le fun (je laisserai les personnes qui connaissent raconter les détails).
23h30. Cette longue journée aidant, on est bien fatigués, on retourne à l’hôtel, histoire d’attaquer la journée de demain dans de bonnes conditions. Yotah passera vers 7h30 déposer des affaires dans le garage.
Réveil a 7h, table du petit dèj sucré/salé, au choix. On avale 2-3 tartines, mais pas trop, histoire de ne pas être brassés sur la NS. Yotah dépose ses affaires, puis repart. On se rejoindra sur le parking. On range la chambre, dépose les sacs dans le garage, on paye, puis on y va.
8h10. On est sur le parking, et on va acheter nos 4 premiers tours avant qu’il y ait la queue. Ne voyant pour l’instant personne que l’on connaisse, on se lance ! Casques, rien ne se ballade dans la voiture, les pressions sont bonnes, les niveaux aussi. 2fast passe la carte sur le détecteur, la barrière s’ouvre : Nordschleife, nous voilà enfin !
Et ben quelle impression ! Apparemment, le tracé de GT5 est celui qui serait le plus fidèle à la réalité. Mais je crois qu’aucun jeu vidéo ne pourra jamais retranscrire le dénivelé tel qu’il est réellement !
Pour ma part, j’ai tout simplement halluciné, rien qu’a Tiergarten ! Ca monte, mais d’une force ! Et encore, on n’était pas entre le carrousel et höhe acht ! Les virages sont quasiment tous relevés, en descente, en montée, le carrousel est super incliné ! Même sur les photos, on ne s’en rend pas aussi bien compte ! Je ne parle même pas de füchsrore et sa remontée sur adenauer-forst… Pflanzgarten 2 est tout aussi ahurissant avec son « saut ». Faire la liste de toutes les exclamations que l’on a pu faire durant ce premier tour prendrait des heures…
Bien, à mon tour maintenant. On rentre sur le parking, histoire de vérifier si yotah ne serait pas par là. Il est arrivé, et nous dit que l’on pourra faire des tours en SDS avec lui. Mais pour l’instant, il va faire 2 ou 3 tours en solo. Ca tombe bien, parce que moi j’ai bien envie de faire mon baptême pilote maintenant !
C’est donc parti pour mon premier tour en tant que pilote, et c’est après une profonde inspiration que je me lance : il n’y a pas à dire, une fois que l’on à dépassé la chicane de cônes et que l’on peut commencer à faire monter en régime le moteur, on quitte tout trace de monde civilisé… Du coup, l’humilité s’impose d’elle-même… (re « ooooohhhh ! », re « waaaaaaahhh ! » », re « punaiiiiise ! »,…) fin de notre 2ème tour
Viennent donc les tours en SDS. Entre temps, fastluxo est arrivé, et Taurim aussi, ce qui nous permettra de faire du SDS en même temps. Au départ, moi dans la yotahmobile, et 2fast avec fast (oui forcément, avec une telle similitude de pseudos, cela ne pouvait en être qu’ainsi…). Alors, faire un tour avec yotah quand les 2 seuls tours que vous ayez fait étaient en mode touriste, c’est… comment dire… différent !
Dans le sens ou, alors que vous êtes dans un bacquet, arnachés, bien maintenus, et qu’il plante les freins pour le carrousel avec l’arrière en dérive à gauche, qu’il balance la Twingo en plein dans le banking, et fait tout le reste soudé, la forçe centrifuge vous collant au fond du siège, les dalles de béton faisant vibrer la caisse, la fin du virage s’effectuant à environ 90-100km/h, et ben, comment dire… vous avez la banane pour le reste de la journée ! Une fois de plus, merci yotah !
Fastluxo n’est pas en reste, sa Leon marche du feu de dieu ! Merci a toi aussi !
Taurim, on n’a pas pu tester, sa Clio l’ayant lâché assez tôt dans la journée… Ceci dit, le pilotage ne fait aucun doute !
Par la suite, nous effectuerons d’autres tours en SDS, et nous totaliserons chacun 6 tours de pilotage, entrecoupés de fermetures de piste. Ca nous permettra de rencontrer également b-boy, Dan20v de loin, renaud de loin pour ma part, Fusio, tous très sympas, et désolé si j’en oublie !
Je n’ai pris aucune photo de cette journée, trop occupé à piloter, ou co-piloter, ou discuter…
Fin de journée à 18h40 avec yotah, suite au crash du motard (posts + haut). On discutera une demi-heure, puis on ira à l’hôtel récupérer nos affaires respectives.
Le départ vers la France se fera vers 19h30, des images et des sons plein la tête, des sensations fortes encore ancrées dans les tripes…
On reviendra c’est sûr…
3h du matin, on est chez moi, je rends le volant à 2fast, qui rentre chez lui…
Je vais dormir…
Le retour à la vie normale va être dur…
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