Salut les copains! Je vous propose sur ce poste les compte-rendu de toutes mes courses. Voici ma première course de la saison;


Le week-end commence sur les chapeaux de roues. J’ai un examen le vendredi matin et ne peut me présenter à temps pour les contrôles techniques et administratifs.
Un pote vient me faire la mécanique durant le week-end et se rend déjà sur place le vendredi matin pour pouvoir effectuer ces contrôles dans les temps. Il en profite pour finir des bricoles sur l’auto comme la pose du feux pluie et l’adaptation du nouveau par-choc qui sort de carrosserie.

Mon père s’est chargé de m’amener au circuit à ''l’ancienne’’ : pas d’arrêt pipi et sandwich dans la voiture ! J’en profite pour enfiler ma combi sur le trajet. Au final, nous arrivons 1h avant l’ouverture de la pré-grille, largement de quoi aller recevoir mon briefing pour retardataire et se préparer tranquillement. De toute façon nous avons loupé les qualifications et nous partons en dernière position lors de la course 1.

Nous prendrons donc le départ en 29ème position. La piste est sèche, on part en slicks. Au départ, la Clio devant moi laisse une ligne droite complète d’avance aux copains qui partent devant. Super, comme si on avait besoin de ça. Je fais ensuite un bout de route avec une RCZ (pas cup) emmenée de main de maître. J’apprends plus tard qu’il s’agissait de John Filippi, pilote WTCC dans l’écurie Sébastien Loeb Racing.
Nous remontons gentiment, j’arrive à passer la RCZ, une BMW et une Clio avant que ma voiture me fasse des coupures. Impossible de mettre pleine charge, l’auto ratatouille de suite. Je pense immédiatement à l’essence, mais en théorie avec mon réservoir tampon c’est panne sèche direct.
Je me pousse, laisser passer les copains avec qui on s’est bagarré durant la première moitié de course. J’étais remonté à la 19ème place… John a poursuivi sa remonté jusqu’à la 12ème place, bravo à lui.

Je retourne au stand et nous inspectons les bougies, l’essence, les prises diverses…. On remet des bougies neuves et on espère que ça suffira pour le lendemain. On décèle ensuite la cosse de masse sur la batterie desserrée, quelle ânerie ! Rien de grave, tant mieux.
La soirée se passe à merveille avec une excellente raclette en bonne compagnie, de quoi bien débriefer après une première course mouvementée.

Le samedi matin à 8h30, départ de la course courte n°2. Je pars P28, la grille étant définie par l’ordre d’arrivée de la course précédente. Toute la remontée est à refaire…
Le temps est incertain, menaçant. Je pars en slicks, certains changent les pneus en pré-grille. Nous partons pour le tour de chauffe, et à la fin de celui-ci mon auto freine toute seule.
Apparemment ça venait de l’arrière uniquement, mais impossible de faire redescendre la pression. Je rentre tout doucement aux stands en évitant de faire trop chauffer les freins. Une fois dans la voie des stands, je m’arrête et freine fort plusieurs fois à l’arrêt. Le freinage revient à la normale, je m’élance pour tenter de rattraper mon retard. Rapidement, quelques gouttes tombent. Ça ne me dérange pas, je suis à l’aise sous la pluie, et je suis même surpris du grip honorable des slicks dans ces conditions. Je parviens à dépasser quelques concurrents, mais la buée vient envahir mon pare-brise. Je suis un grand partisan de la technique du produit vaisselle, mais nous étions à des années lumières de penser se prendre une telle rincée.
La visibilité est si mauvaise que je n’ai pas été en mesure de trouver la sortie du circuit lorsque les feux rouges se sont allumées. J’ai dû détendre mes harnais et mettre un coup de chiffon sur le pare-brise pour trouver le chemin du retour. Je rentre au stand avec la banane, j’ai pu finir cette course et j’ai pris énormément de plaisir. Je crois que plus les conditions se rapprochent de la survie, plus je m’amuse. Je finis à la 18ème place, profitant avantageusement de quelques concurrents qui sont rentrés aux stands changer les pneus et qui ont plus perdu de temps qu’autre chose.

Durant la matinée, la pluie s’abat sur le circuit du Lédenon. Nous sommes au chaud et au sec sous notre belle tente, bonnes conditions pour monter pneus et set up pluie en prévision de la course longue de 13h30.
10 minutes avant l’ouverture de la pré-grille le temps se découvre. On pique la mouche et on remet les slicks en conservant le set up suspension pluie. On mise sur une sèche rapide de la piste.

Le départ se passe bien, je suis au beau milieu du tas et ça se bagarre bien mais de manière très réglo. Peut-être que la pluie aide à ces comportements, mais je n’ai pas assisté ou subis de coup de pute, pas un seul petit contact. Merci les gars !
Dans l’espoir que la piste sèche, je fais mon arrêt obligatoire de 2 minutes lors du premier tour. Quelques gouttes tombent, et on fait la gigantissime erreur de remettre les pluies. L’idée n’est pas mauvaise, mais pour ne pas y laisser des plumes dans l’opération il aurait fallu être au minimum 2 mécanos organisés. On perd 4 minutes au total en plus de l’arrêt obligatoire, soit environ 2 tours de retard. Autrement dit, la course est perdue. Je tente de remonter, mais rien à faire pour combler un tel retard. La piste sèche gentiment, et je dois m’adapter au comportement extrêmement sous-vireur de l’auto. Les pneus sont très tendres et le réglage suspension pas du tout adapté. Je me fais malgré tout plaisir et emmagasine autant d’expérience que possible. Nous finissons à la 21ème position.

D’un point de vue purement mathématique, le résultat du week-end est simplement zéro.
En revanche, nous avons beaucoup appris de toutes ses erreurs et passé partagé de beaux moments d’amitiés.
De plus l’auto est revenue entière, donc personnellement j’en tire un bilan positif. Soyez sûr que le meeting de l’anneau du Rhin les 24 et 25 juin se passera mieux.

Ma prochaine course se tiendra au slalom de Bière le 21 mai ou j’ai mon titre à défendre car j’ai remporté ma catégorie en 2016. La tâche s’annonce très difficile s’il pleut, encore plus s’il fait sec. Comme d’habitude, je donnerai le maximum !








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Super sympa ton récit et quelle belle remontée sur la première course! Dommage que tu ai du abandonner...
Pilotage propre et ça envoit bien!

Sous la pluie ça a l'air chaud...

Super CR et belle vidéo

Merci les gars.
Je rectifie quelques petites fautes, j'ai mis les classements général incluant la catégorie GT sur mon poste.
J'ai terminé 18ème, 13ème et 14ème respectivement des course n°1, n° 2 et longue de la catégorie Prod'cup. Ca ne change rien, mais les chiffres font moins peur

Salut à tous,

Le dimanche 21 mai avait lieu le slalom de Bière, mon épreuve à la maison avec son parcours que j'adore. J'avais mon titre à défendre, mais pas une goutte de pluie ne semblait vouloir pointer le bout de son nez pour me donner un coup de pouce. Au lieu de ca, un soleil radieux, de quoi apprécier la journée aux cotés de la famille, des amis et des sponsors!

A l'issue des essais je pointe en tête, mais mon plus sérieux concurrent n'a pas dit son dernier mot.
Je suis partis sur un réglage suspension beaucoup trop mou, les mouvements de caisse sont gênant. Au fur et à mesure de la journée je durcis jusqu'à arriver à un résultat pas trop mal en dernière manche course.

J'effectue ma première manche course sur un rythme conservateur, je veux faire un temps raisonnable sans choper de cône. 2:46:599, ca me plaît bien, mais mon plus proche rival m'est passé devant en 2:45:148.

Mon objectif du week-end est de passer sous les 2:45, cela me semble possible. Nos poursuivant ont l'air un peu loin pour nous rattraper, aussi je tente un coup de poker sur un set up et je pars fort en deuxième et dernière manche course.

J'ai visé juste, la voiture est encore plus agréable et efficace à rouler, le freinage est dantesque, je repousse chacun de mes freinages.... jusqu'à trouver la limite à l'avant-dernier freinage.
Je ne touche pas de cône, fais un léger détour pour repasser dans la porte et termine en 2:48:293. J'enrage car ma manche était propre, et 2 secondes plus rapide que la précédente juste avant mon erreur.

Je relativise car mon lièvre a claqué un 2:43:894, donc j'aurais de toute façon été 5 dixièmes derrière. Dans la mesure ou ce lièvre était armé d'une Lancia Delta S4, je suis pleinement satisfait.
La remise des prix au soleil, devant la famille et les amis fût une grande joie et un immense honneur.

La vidéo:
Et quelques photos:





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Le week-end dernier j'ai participé à la première course de côte du championnat Suisse, à Hemberg dans le canton de Saint-Gall.
Il s'agit d'un petit village dans les montagnes ou l'activité principale est le lait, et une fois par année c'est la monstre bringue avec cette course et toutes les démos qu'il y a autour (l'année passée, une pilote Suisse avec ''sa'' DTM de démo de 2008).
Les pilotes y sont reçus comme des rois, cette année encore un paysan m'a ouvert les portes de sa grange, la classe ultime 




Au programme du samedi, 4 montées d'essai. Je n'ai pas effectué de reconnaissance, je vais le regretter tout le week-end.  Ces essais se passent très tranquillement, systématiquement 3 secondes plus lent qu'en 2016 avec des erreurs un peu partout. Je profite de tester les différentes positions de ma stratégie de départ qui s'avère inefficace. La piste est courte, lente et comporte de nombreuse relances en courbe, exactement la ou ma voiture n'est pas à l'aise, et manifestement moi non plus.
Je ne suis pas pleinement satisfait du comportement de l'auto, particulièrement de l'arrière qui bouge beaucoup. J'ai même été surpris sur une bosse ou l'arrière est partit d'un coup et j'ai frisé la correctionnelle matérialisée par un mur  :?
Notre dernière montée est annulée grâce à l'andouille de guignol de touriste dont je tairais le nom parce qu'on en a suffisamment parlé. C'est l'occasion de réfléchir aux réglages à effectuer pour les 3 montées courses prévues le lendemain!
Je choisis d'abaisser l'arrière d'un centimètre et de ramollir l'ensemble, la piste étant très bosselé sur la fin.
J'en profite pour meûler un peu le ''doigt'' de ma F28, car les soudures faites dessus paraissent un peu volumineuse et bloquent par moment le passage de la deuxième.
La pièce d'origine est soudée, et la pièce neuve fournie par Gemma motorsport est vissée. Après 3 tours, tout se dévisse, même en montant au frein filet. Nous avons donc mit quelques points de soudures, mais on avait pas pensé à l'amplitude du doigt. Ca n'aura servit à rien, impossible de passager la 2 après le départ en première et impossible de rétrograder de la 3ème à la 2ème.
Le dimanche c'est une nouvelle auto que j'ai entre les mains et le départ en deuxième s'avère efficace.
Je fais 4 secondes de mieux que la veille, toujours 2 secondes derrière mon objectif que j'ai peut-être fixé un peu haut.
Le résultat n'est pas exceptionnel mais je me suis fait plaisir et le week-end a été très instructif. 5ème de classe au final, il y avait du beau monde cette fois encore!
Nous allons travailler sur la géométrie et quelques détails pour aborder la manche du Free Racing club à l'anneau du Rhin les 24 & 25 juin prochain sous les meilleurs auspices 
En attendant, quelques photos et vidéos:

Salut tout le monde ! La semaine dernière fut intense, avec les préparatifs pour la 3ème manche du Free Racing club à L’anneau du Rhin.
En vérifiant les serrages du berceau, un filetage foire. Jusque-là, rien de sorcier, si ce n’est que pour accéder à l’écrou en question il faut découper de la tôle derrière les pieds du conducteur.
Ajoutez à cela le renforcement de la fixation du baquet qui montrait des signes de faiblesse et tous les à-côtés, on n’a pas chômé !





Avec mon mécano de derrière les fagots, on arrive au circuit le jeudi soir, on se met en place avec une température tropicale malgré le soleil couché.
Le vendredi, vérifications administratives et techniques, puis deux séances d’essais de 25 minutes l’après-midi. J’ai bien reconnu le circuit sur simulateur, je me sens rapidement bien sur ce circuit très intéressant et grisant, bien plus que dans mes souvenirs. La première séance se fait en semi-slicks, juste pour prendre mes marques. Au moment de changer les pneus pour la 2ème séance d’essai, on s’aperçoit qu’un des boa de frein a déchiré la manchette de cardan coté rouge gauche et s’est enroulé dans le cardan.





On met les slicks et on remplace le cardan, on repart pour la 2ème manche d’essai. Le feeling général est bon, la voiture se comporte bien et motrice relativement bien. Le seul hic vient du gros écart de chasse entre l’avant gauche et droite, la voiture se tord au freinage. Ça m’a fait bizarre au début, mais j’ai composé avec tout le week-end en freinant ‘’doucement’’.
Check général de l’auto le vendredi soir, on s’occupe du soufflet de cardan qui a foiré, coté gauche/roue comme toujours.

Le samedi matin, qualifications à 8h30. Je me positionne bien dans les boxs, je pars tout devant, juste derrière deux GT. Je juge le chrono de mon 3ème tour acceptable, et je rentre au moment d’un drapeau jaune. Pas d’intérêt de continuer à tourner, je sais que je n’aurai pas le temps d’améliorer pendant cette session. Avec un 1:38:456, je partirai en 10ème position sur la grille, 4ème de la catégorie prod’cup.
Je m’arrête dans la voie des stands, mets la première pour repartir à mon emplacement, et la première ne sort plus. Impossible de faire quoi que se soit avec cette boîte. Après un petit moment à laisser la boîte se refroidir, on commence à pouvoir à nouveau passer les vitesses. Bizarre et pas très encourageant, mais on fera avec! On ne change pas les mauvaises habitudes, le soufflet gauche coté roue a lâché. J’ai épuisé mon stock, mais heureusement le paddock regorge de Clio 3 cup, et on leurs manchettes sont compatibles avec nos cardans d’Opel. On se hâte de se mettre de la graisse de cardan partout, et on est prêt pour la première course.

Le départ est un peu rapide, on était déjà à bloc deux virages avant la ligne de départ… je pars bien, reste collé derrière la Mégane RS et l’Alfa 937. Je profite d’une erreur de la Mégane, passe l’Alfa et l’Aston Martin rapidement, et tente de remonter la Saxo. Je signe mon meilleur chrono du moment en 1:36:502 en essayant de remonter mais le bougre s’éloigne petit à petit tandis que derrière moi l’Alfa reste à distance, je maintiens le rythme.
A la fin de l’avant dernier tour, ma voiture a des ratées. Je jette un œil à la jauge à essence, plus rien…. Quel con ! Je parle gentiment à ma voiture, et la belle finit le tour en toussant comme pas possible. Dans ce même dernier tour, la Saxo casse un cardan, et l’Alfa et la Mégane me repassent. La première place était donc largement accessible, c’est rageant… mais je sauve les meubles en finissant 3ème. Coté boîte à tristesse, les rapports se sont enchainés comme dans du beurre, RAS… tant que ça roule.

Le samedi soir, check général de l’auto. Incroyable mais vrai, le cardan a tenu ! Mon tuyau de mise à l’air s’est déboité, j’ai de l’huile de boîte un peu partout. On nettoie, on vérifie le niveau, on fignole pour la course 2 et la course longue du lendemain.

Au départ de cette course 2 je pars troisième derrière l’Alfa et la Megane. Je dépasse rapidement mes deux compères et mets les voiles pour tenter de me mettre à l’abris de la Saxo qui remonte fort. La Saxo et L’alfa se battent un moment, j’assiste au spectacle depuis mon rétroviseur. La Saxo finit par se débarrasser de l’Alfa et me remonte. Je vois bien ou sont nos points forts et faible, et en ligne droite je ne peux rien faire… je tente de le coller, j’effectue mon meilleur tour derrière la Saxo en 1 :36 :241 mais elle s’éloigne petit à petit.
Sur un gros freinage qui termine une partie très grisante du circuit, ma voiture tremble beaucoup et tire violemment à gauche. Compris, le cardan gauche a explosé de rire, même scénario qu’au Castellet. Je rentre abattu, dégouté d’avoir passé le week-end à bricoler sans en avoir recueilli les fruits.

On plie le campement et on rentre la queue entre les jambes, une fois de plus.
Avec le recul, je suis beaucoup plus positif. Certes j’ai loupé une victoire par ma faute et on a un gros souci de cardan que l’on va élucider, mais je suis extrêmement satisfait de ma prestation au volant. La voiture se comportait extrêmement bien (excepté le freinage ‘’crabe’’) et me mettait bien en confiance. On s’est fait de chouettes bagarres réglo avec les copains, aucun contact, une ambiance super dans les paddocks et des rencontres avec des gens extra.
L’heure est maintenant à la réflexion concernant le cardan et à la recherche concernant la boîte. On va se démener pour s’aligner à Dijon à la mi Juillet !
Je vous laisse avec la vidéo et avec beaucoup de photos, merci à ma photographe préférée.


































Une Porsche de la catégorie GT partie derrière nous remonte pour aller ensuite chatouiller la tête de la course, impressionant!











Une image très émouvante, mon pote Perns qui me suit sur les courses du Free assiste, impuissant et médusé à ma rentrée aux stands durant la course 2.

Il a quoi le gars, dans le saxo kitCar, pour te rattrapé en ligne droite ? 

Aïe dommage tout ça!!

Après c'est bien tu engranges de l'expérience quand même, et elle a quoi cette Saxo pour te remonter si fort? Turbo? Ou c'est une vrai KitCar avec un groooos atmo?

Sinon pour ton cardan, c'est le soufflet qui pète chaque fois? Tu penses que ça peut etre du à une surchauffe? Je sais que sur ma Golf (qui tournait en FreeRacing pour rappel) le type avait des soucis de soufflets, il a résolu le pb en mettant contre l'arbre (de cardan) une goupille fendue, tenue par le collier (et le soufflet!) pour permettre un bon dégazage du soufflet en course du à la surchauffe potentielle!

La Saxo est une ex kit car turbo oui, j'ai pas l'habitude de me faire poser en ligne droite comme ca

Oui dans mon cas c'est le soufflet qui lâche, et ensuite le cardan ne tourne pas à sec longtemps avant de lâcher.

Le pote avec la Saxo a le même problème, on réfléchis à une solution. Effectivement la surchauffe me paraît être une cause, ce qui ferai centrifuger le soufflet plus loin et il irait frotter quelque part. Je n'ai pas encore regardé ca sur la mienne en revanche.
Depuis 2016 on tourne tout deux avec cette mise à l'air dont tu parles, mais ca ne change rien. Il faut dire qu'on a rouler par des chaleurs intenses et en trackday je roule rarement plus que 15 minutes.

Un ami en Porsche 944 turbo avait ce problème de déchirure du soufflet de cardan a une sortie sur deux, après avoir remonté la garde au sol de son auto, (auto trop rabaissé) il n'à plus ue de problèmes.

Peut être une piste pour toi.

Nous avons justement rehaussé la boîte l'hiver dernier dans le but de remettre les cardans droit ou presque, pensant à cette cause du problème.
Apparemment le problème est ailleurs...

L'avez vous relevé suffisamment !! 

Bonsoir Julien, nous allons vous voir à Dijon? Je vais y arriver mercredi 12 dans la soirée. A bientôt!

Sympa ta vidéo , dommage que tu n'aies pas pu concrétiser les résultats, mais tu es sur la bonne voie, il faut maintenant essayer de fiabiliser, pas toujours évident.

Mario, manifestement pas suffisamment non. Je vais faire travailler mes suspensions sur le lift sans les ressorts pour me rendre compte des angles atteints par les cardans.
Après multiples discussions et réflexions je suis quasiment sur que la manchette frotte sur elle même dans les gros appuis quand la suspension s'enfonce, et la fait chauffer. En revanche aucun signe d'usure sur les manchettes cassées... bref je vais regarder ça. 

Oui Daniok nous serons à Dijon! Nous arriverons le jeudi pour les dernières séances d'essai libre.

Les soufflets sur la Porsche de mon ami se sectionnaient net sans aucun signe d'usure ou frottement.

J'ai presque envie de dire que c'est encourageant 

Je posterai des photos sur le poste d'évolution de l'auto.

Salut les tous,

Les photos et la suite de la saga des cardans, c'est ici!

Un peu de lectures et des photos pour faire du bien aux yeux, voici le compte rendu de la manche Free Racing club à Dijon-Prenois!

Nous sommes arrivés sur place le jeudi pour une séance d'essai en fin de journée. Chaque séance est payante, on évite donc de tourner comme des toupilles toute la journée.
Je me rend très rapidement compte que le rehaussement de l'avant de la caisse et de la boîte ont eu un effet dévastateur sur mon train avant. Autant à l'Anneau du Rhin l'avant était exquis et, j'avais du grip et de la motricité, autant à Dijon la voiture a complétement changer.
L'arrière, quant à lui, rigole des genoux. l'augmentation de carrossage rend l'arrière vif mais littéralement planté dans le sol, j'en suis sidéré.
On remonte l'arrière de 5mm pour se préparer aux qualifications du lendemain. Dans la soirée, Greg et Céline nous rejoignent pour compléter une jolie petite équipe d'assistance.

Le vendredi, grosse journée: Qualifications, course 1, course 2, course longue.... Il ne faut surtout pas avoir de pépins pour entrevoir le bout de la journée, et une fois de plus nous ne seront pas épargnés.

Je m'élance aux qualifs avec un clac-clac-clac à l'avant gauche que l'on décèle dans les paddocks.
Grosses vibrations dans le volant, je rentre directement. On mets la voiture sur les ''pas-air-jack''    et on vérifie tout. Verdict, la tête de cardan gauche coté roue a beaucoup trop de jeu et danse la zumba.
La manchette fuyait légèrement, j'imagine qu'à un moment sans graisse le jeu s'est vu grandir. Le cardan date de 2014, il est grand temps qu'il prenne sa retraite.

On est prêt pour la course n°1 ou je pars dernier, en 42ème position. La course se passe bien, je me fais plaisir à remonter petit à petit dans le classement et je profite d'un drapeau jaune pour me rapprocher des échappés. Je finis 11ème, 5ème production, plutôt satisfait de ma prestation, même si le chrono de 1:31:348 ne me satisfait pas, tout comme le comportement de l'auto encore sous-vireur à souhait. Un bémol, je rentre avec un pare-brise cassé grâce à un débile qui sort d'un bac à sable plein gaz devant moi, en milieu de piste.

On remonte encore l'arrière de 5mm pour la course 2, et on espère poursuivre un peu la remontée. Dès le début, difficile de contenir une Seat que je dépasse au premier virage. On se prend un drapeau jaune, et à la relance la Seat me passe dans un des virages ou je souffre particulièrement de sous-virage. Encore un drapeau jaune qui perdurera jusqu'à l'arrivée.    Je termine 12ème et toujours 5ème production avec un meilleur chrono de 1:31:437. Niveau châssis l'avant était très légèrement moins pire.

De retour aux stands, impossible de passer la deuxième, puis impossible de passer autre chose que la première. Ca nous avait fait le même coup à l'anneau du Rhin, et en refroidissant tout était rentré dans l'ordre, excepté la deuxième qui ne passait pas. Ce coup-ci, rien ne s'est résolu tout seul. On s'est présenté en pré-grille en tentant de débloquer ce bordel, mais rien à faire. Abandon en course longue donc.
Grosse frustration avec ces pépins mécanique, en plus du fait que je n'étais pas satisfait du comportement de la voiture.
On repart malgré tout avec plusieurs points positifs au tableau et de l'expérience emmagasinée.
Places aux photos, la vidéo arrive bientôt:

Merci pour ce CR avec des superbes photos, dommage pour ton problème de boite.

Juju89 a écrit:

Verdict, la tête de cardan gauche coté roue a beaucoup trop de jeu et danse la zumba.

Le monsieur en salopette bleue confirme que c'était côté boite cette fois... 

Encore bravo pour ta course 1 ! 
Tu nous a fait kiffé à mort ! 

mario968 a écrit:

Merci pour ce CR avec des superbes photos, dommage pour ton problème de boite.

Merci à Céline et Cindy pour les photos, toujours très chouette de rentrer avec de beaux clichés sous le bras :bouton merci: